CT, qui est l’un des partenaires du projet, a participé à ce vol d’essai. L’entreprise est chargée des tâches d’ingénierie, de conception et de contrainte, ainsi que des communications et du FTI, et du système électrique de la capsule. De plus, elle dirige l’intégration d’Aciturri et de GMV.
La capsule a pris son envol depuis l’Institut Tata de recherche fondamentale (TIFR), à Hyderabad (Inde). Elle a atteint l’altitude requise en 4 heures, soulevée par un ballon en polycarbonate très fin gonflé à l’hydrogène. Pour rejoindre la Terre, le système a déployé un parachute spécial à haute altitude, ce qui a permis à la capsule d’effectuer un atterrissage précis et en douceur à l’emplacement prévu. Par ailleurs, l’essai a permis de confirmer que le parachute peut être déployé à tout moment et que la descente peut être initiée à n’importe quelle altitude.
Le test des opérations de navigation et de sécurité a donc été une réussite remarquable. Des images et des données ont été captées par plusieurs caméras et instruments de mesure pour vérifier les études préliminaires et la faisabilité opérationnelle. Il s’agit d’un jalon important pour CT et pour le tourisme spatial « zéro émission ». Halo Space a déjà programmé un deuxième vol d’essai qui aura lieu en Espagne, l’an prochain, deux ans avant le lancement des premiers vols commerciaux.